lundi 24 mars 2014

Billet 5 - Les cartes conceptuelles

Dans le cadre de plusieurs cours universitaires, nous sommes appelés à concevoir des cartes conceptuelles, aussi nommés schémas conceptuels ou réseaux conceptuels. Selon Navak et Canas (2006), « Les cartes conceptuelles sont des outils pour l'organisation et la représentation des connaissances. Elles comportent des concepts, généralement notés dans un certain nombre de modèles de cases ou de cercles, et des relations entre ces concepts, qui sont indiquées au moyen de lignes. Des mots sur ces lignes précisent la relation entre deux concepts.»  (http://sites.estvideo.net/gfritsch/doc/rezo-cfa-410.htm). Je n’avais jamais utilisé de cartes conceptuelles dans mes travaux auparavant. J’étais donc relativement craintive à l’idée d’utiliser de nouveaux outils.

            Le premier programme proposé est Cmaptools (http://cmap.ihmc.us/). À première vue, ce programme semble plutôt difficile à utiliser et est en anglais. En général, ce programme demande de débourser des frais. Dans le cadre de la formation universitaire à l’Université de Montréal, nous avons accès au site. Dans mon cas, je n’ai pas été en mesure de télécharger le programme, ce qui m’a poussée à trouver un autre programme.
Source: Google images

            On m’a alors parlé du site Mindomo (http://www.mindomo.com/). Ce programme est utilisable avec plusieurs plateformes telles que Window, Apple, Android, etc. L’utilisation de cet outil est aussi payante, mais le site propose le premier essai gratuit. J’ai donc commencé ma carte conceptuelle avec ce programme. Après quelques minutes d’utilisation, j’ai décidé de trouver un nouveau programme, car je n’étais pas satisfaite. Je le trouvais trop compliqué. L’utilisation de ce programme ne nécessite pas de téléchargement.
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            Le troisième programme proposé par mes amies étudiantes est Popplet (http://popplet.com/). Dès la première utilisation, je me suis sentie très à l’aise avec cet outil. J’ai beaucoup aimé les différentes couleurs disponibles pour notre carte conceptuelle. La construction est très simple et je n’ai pas eu besoin d’instructions. Le site propose 3 essais gratuits et ils s’enregistrent directement sur le site.

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            Je trouve très utile d’utiliser des cartes conceptuelles pour enseigner. Cependant, je n’ai jamais eu la change de visualiser ce genre d’enseignement. Il est conseillé d’utiliser cette technique pour enseigner aux élèves en difficulté. Pour travailler avec les élèves, j’utiliserais Popplet pour sa facilité d’utilisation et pour sa présentation colorée.

Billet 4 - La cyberintimidation

Aujourd’hui, à l’air d’Apple, tout se passe extrêmement vite. C’est l’avènement des réseaux sociaux, où les nouvelles circulent à 100km/h et où tout le monde peut dire son opinion personnelle, peu importe la pertinence de celle-ci. Si ces technologies font le bonheur des adultes, elles ne laissent pas appart les jeunes élèves.
            Dès leur arrivée au primaire, les élèves savent utiliser certains outils technologiques et connaissent majoritairement Facebook.  Ce n’est qu’une question de temps avant que ceux-ci aient un accès aux réseaux sociaux. À quel âge devons-nous permettre aux jeunes d’avoir accès aux réseaux sociaux ? Quel est le rôle des parents et des enseignants dans l’enseignement des technologies ? Ce sont deux des questions que je me pose lorsqu’il est question de l’enseignement des technologies.

            Facebook et Twitter sont certainement des outils de communication très utiles pour partager ce que l’on pense, des photos, des nouvelles, etc. De plus, ces deux sites permettent d’interagir avec un grand nombre d’individus sans avoir de contacts directs. Malheureusement, ces interactions facilitent la cyberintimidation ce qui est probablement dû à l’utilisation excessive des réseaux sociaux chez les jeunes. À mon avis, le rôle des parents dans l’utilisation des sites comme Facebook et Twitter est de superviser et d’encadrer leur enfant. Il n’est pas question d’espionner tout ce que fait l’enfant, mais de créer une relation de confiance avec celui-ci. Il faut expliquer clairement aux enfants l’impact que peuvent avoir certains propos sur ce genre de site. La citation « Les paroles s’envolent, les écrits restent » est très représentative de ce genre de situations. Il faut donc faire très attention à ce que l’on peut écrire sur internet. En ce qui concerne les enseignants, je ne sais pas où se trouve la limite de celui-ci dans l’enseignement des réseaux sociaux. Il doit cependant prendre connaissance du niveau d’implication des parents dans cet apprentissage.

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          Sur le site de Jeunesse, J’écoute, on retrouve une bonne et simple définition de ce qu’est la cyberintimidation; « L’intimidation et l’harcèlement peuvent prendre place à travers les messages textes, Facebook, Youtube, les sites de sondage, le courrier électronique, les blogues et tous les autres médias de communication. On utilise le terme ‘’cyberintimidation’’ pour décrire ce genre de comportement. D’autres personnes appellent cela de ‘’l’harcèlement’’, de ‘’l’abus’’, de la ‘’méchanceté’’ ou de ‘’l’intimidation’’» (Jeunesse, J’écoute, 2014). Ce site propose plusieurs moyens pour éviter ces actes et fournit des outils aux jeunes pour sortir de cet enfer (https://jeunessejecoute.ca/Teens/InfoBooth/Bullying/Cyberbullying.aspx).
            L’intimidation peut avoir des répercussions beaucoup plus négatives qu’il est possible de croire. En effet, dans les dernières années, plusieurs cas de suicide chez les adolescents ont marqué l’actualité. Voici quelques articles qui traitent du sujet :

Il existe aussi la fondation Jasmin Roy qui est très impliquée chez les jeunes et dans les écoles du Québec. Elle a pour objectif de lutter contre tout type de discrimination et d’intimidation (http://www.fondationjasminroy.com/).  
Le site web de Canal vie propose toute une section consacrée à l’intimidation. (http://intimides.canalvie.com/)  

lundi 10 mars 2014

Billet 3 - Le TNI ou tableau interactif

Le fameux TBI, appelé maintenant TNI est un gros sujet dans le domaine de l’éducation. Cet outil technologique est certainement un grand pas dans l’enseignement. De nos jours, les élèves sont surstimulés par l’univers technologique autour d’eux. L’école doit pouvoir, du mieux que possible, allé chercher cette stimulation chez les élèves. Le tableau vert n’est certainement pas ce qui est le plus excitant dans une classe. L’intégration des TNI dans les classes est tout à fait justifiée, mais est extrêmement couteuse.  Comme l’écrivent Raphaëlle Élément et Félix Tremblay étudiants en 2e secondaire, dans l’article Libre opinion – Nouveau gaspillage de fonds en éducation, « cette portion du budget gouvernemental devrait être consacrée ailleurs dans le domaine de l'éducation » (Élément & Tremblay, 2011). En plus d’être très dispendieuse, l’intégration des TNI dans les classes nécessite la formation des enseignants, mais aussi d’une main d’œuvre pour réparer ces appareils. Les deux étudiants trouvent « scandaleux le fait que le ministère passe du temps à bâtir un projet comme celui-ci comparé aux problèmes grandissants, les vrais, qui se font sentir dans nos écoles prêtes à s'effondrer ». Je crois qu’ils se trompent dans ce propos. L’éducation a certainement des problèmes grandissants, mais moderniser les méthodes d’enseignement vient avec les TIC. Le projet des TNI est donc très approprié.

Il n’est cependant pas dit que s’il y a un TNI dans une classe, il sera utilisé par l’enseignant. Durant mes trois stages, j’ai souvent entendu les enseignants se plaindre de la complexité du TNI. Jusqu’à récemment, je ne croyais pas à la nécessité des TNI parce que j’étais sous l’influence de ces commentaires. Aujourd’hui, je crois qu’il est essentiel pour chaque classe d’en avoir un. Cela permet aux élèves d’avoir accès à cette technologie peu importe la classe dans laquelle ils se retrouvent. En plus, de favoriser la stimulation des élèves, les TNI sont très écologiques et permet d’avoir un accès très rapide à une multitude d’outils technologiques ainsi qu’à internet.

Source:
http://www.recitus.qc.ca/tic/dossiers-tic/tableau-blanc/enseignement
            Pour remédier à la complexité de cet outil, la majorité des écoles offrent des formations pour les enseignants. C’est leur devoir d’enseignant d’aller à ses formations pour être en mesure d’utiliser les TNI au meilleur de leurs compétences.

            Pour favoriser l’utilisation du TNI, le site Récit (http://www.recitus.qc.ca) propose des plusieurs méthodes et activités. Celle qui a retenu le plus mon attention est l’enseignement explicite. On y retrouve une très bonne explication de comment utiliser le TNI dans l’enseignement explicite (Le TBI et l’enseignement explicite). Ce site est sans aucun doute un outil indispensable pour les futurs enseignants.

            Bref, le TBI ou TNI est un avancé technologique qui permet d’élever l’enseignement à la réalité d’aujourd’hui. Il n’est pas facile d’accepter le changement et s’y adapter peut être ardue, mais je suis convaincue que c’est pour le mieux.

Source :
Élément, R. & Tremlay, F. (2011), Libre opinion – Nouveau gaspillage de fonds en éducation, Le Devoir, repéré à http://www.ledevoir.com/societe/education/318479/libre-opinion-nouveau-gaspillage-de-fonds-en-education

Récit, Le TBI et l’enseignement explicite, repéré à http://www.recitus.qc.ca/tic/dossiers-tic/tableau-blanc/enseignement