Dans le
cadre de notre cours TIC (technologies de l’information et de la communication)
en adaptation scolaire (PPA1114), nous avons eu la chance d’assister à une
conférence virtuelle, c’est-à-dire via Skype, avec Hajer Chalghoumi, une
spécialiste des TIC. L’objectif de cette conférence était relié à l’article
écrit par elle-même qui se nomme « Repenser la définition des aides techniques
en éducation ». Cette conférence n’a pas duré très longtemps, mais nous a
permis d’en savoir un petit peu plus sur le sujet.
Depuis le
début de ma formation universitaire, on me parle des TIC. Les douze compétences
enseignantes nous rappellent qu’il est important de maîtriser les TIC. N’ayant
pas réellement eu la chance de m’en servir en stage, je ne peux pas dire que je
sais exactement ce que sont les technologies de l’information et de la
communication. Je sais par contre que le TBI, ou tout autre nom qu’on lui
accorde, fait partie des TIC. Mais quoi d’autre ? Dans le présent cours, j’ai appris que tout
ce qui était relié aux technologies (ordinateurs, caméras, cellulaires, radios,
télévisions, etc.) faisait partie des TIC. Pour la première fois, j’ai entendu
le terme aide technologique. Je l’avais peut-être déjà entendu, mais je n’y
avais jamais porté attention. Mme Chalghoumi nous a présenté des définitions
sur ce que sont des TIC et l’aide technologique. Sur le coup, tout me semblait
très clair. Les TIC concernent toutes technologies reliées à un ordinateur ou
non qui permettent de communiquer de l’information. De plus, les TIC apportent
un support qui facilite l’apprentissage, mais qui n’est pas indispensable.
C’est le contraire pour l’aide technologique. Celle-ci est indispensable pour
réaliser des apprentissages. Jusqu’à présent c’est clair.
Je dois
avouer que je n’avais pas lu l’article avant la conférence. Je me suis donc
mise à la tâche le soir même. C’est à partir de ce moment que tout se mélange
dans ma tête. En lisant l’article, j’ai eu quelques difficultés à suivre le
fils des explications. Ce que je retiens de cet article, c’est qu’il peut être
très difficile de classer les TIC et les aides technologiques avec
l’omniprésence des TIC dans le domaine de l’éducation. De plus, la formation
universitaire sur le sujet est, à mon avis, déficiente. On attend la troisième
année pour nous donner le cours et on me demande dès mon deuxième stage (en
deuxième année) d’utiliser des TIC. Je m'estime chanceuse d’avoir grandi dans
l’avènement de la technologie, car j’apprends facilement par moi-même et c’est
le cas pour les enfants de nos jours. Si l’utilisation des TIC est presque
obligatoire aujourd’hui pour enseigner, elle devient une aide technologique.
Est-ce que je me trompe? Voilà ce qui rend le tout très complexe.
Référence:
Chalghoumi,
H., Repenser la définition des aides techniques en éducation, CILT/RCAT, vol
38.
Document PDF: http://www.cjlt.ca/index.php/cjlt/article/view/628/345
Bravo Audrey pour ce deuxième billet. Je voulais te dire que ta conclusion m’a fait beaucoup réfléchir et j’aimerais te partager cette réflexion.
RépondreSupprimer« Si l’utilisation des TIC est presque obligatoire aujourd’hui pour enseigner, elle devient une aide technologique. Est-ce que je me trompe? Voilà ce qui rend le tout très complexe. » (Lapointe, A.)
D’abord, je crois que c’est avant tout le ministère de l’éducation qui prône l’utilisation des T.I.C. lorsqu’on enseigne aux élèves à l’aide d’un T.B.I., d’ordinateurs ou tous autres moyens technologiques. Leur vision se rapporte au désir d’augmenter la motivation des élèves. D’ailleurs, j’ai lu un article intéressant à ce sujet qui s’appelle Les TIC : Cheval de trois de la réussite scolaire en milieu défavorisé? Je te le conseille. Bref, les membres de ce gouvernement ont dû lire beaucoup plus de recherches que moi à ce sujet, mais je reste sceptique au fait que les TIC devraient être obligatoires.
Premièrement, ce n’est pas tout le monde qui est doué avec la technologie. Je crois que cela pourrait amener les parents, les élèves et les collègues d’une même école à juger ces personnes qui ont plus de difficultés. Deuxièmement, si les T.I.C. devenaient obligatoires, il faudrait mettre des limites à ceux-ci, car je crois que les vieilles méthodes ne devraient pas être oubliées. Par exemple, la recherche dans des livres à la bibliothèque est une des vieilles méthodes de recherche et elle s’avère efficace et parfois plus sûre qu’internet. Ainsi, selon moi, les T.I.C. ne devraient pas devenir obligatoires, et même, elles doivent être différenciées des aides technologiques comme le disent certains auteurs dans le texte de Mme Chalghoumi. Je crois que les aides sont une sous-catégorie aux T.I.C., elles sont celles qui sont nécessaires et obligatoires pour répondre aux besoins des élèves.
Par chance, je me souviens que nous sommes libres de choisir les moyens pour amener nos élèves à apprendre, il ne peut donc pas nous obliger à utiliser les T.I.C. dans tous les contextes si l’on se fit à notre syndicat.
Merci pour ton billet.
Article trouvé : http://www1.mels.gouv.qc.ca/sections/prprs/pdf/prprsFiche29.pdf
Wow, j'ai été citée!
RépondreSupprimerBonjour Audrey,
RépondreSupprimerD'abord, je te remercie d'avoir commenté mon billet ! J'ai beaucoup aimé lire ce que tu avais écrit.
Ensuite, par rapport à ton billet, j'ai eu quelques questionnements. Je partage complètement ton opinion quant à la formation enseignante qui ne nous prépare pas adéquatement à intégrer les TIC dans notre pratique enseignante future. Un cours sur les TIC en troisième année du baccalauréat est un peu tardif tenant compte du fait que nous sommes évalués sur leur utilisation dans le deuxième stage, tout comme tu l'as mentionné.
Je me suis questionnée sur un sujet connexe à l'intégration des TIC dans nos classes. Dépendamment du milieu dans lequel nous aurons à enseigner, nous ne disposerons pas tous des mêmes ressources pédagogiques et des mêmes budgets alloués aux TIC. J'ai trouvé un article intéressant qui tient compte du lien entre les milieux défavorisés et l'intégration des TIC (ou des aides techniques). L'article contient 1250 pages alors je ne te suggère pas de le lire en entier, mais j'ai trouvé plusieurs passages intéressants. L'article dit qu' "il lui faut également mettre à profit les possibilités nouvelles,invitantes, prometteuses et diversifiées que les TIC concèdent à la formation des jeunes, en allant bien au-delà de l’enseignement traditionnel". Effectivement, avec l'omniprésence de la technologie dans la société d'aujourd'hui, nous n'avons d'autres choix que de l'intégrer dans notre enseignement. Cependant, "pour Baron (2001), il est d’ailleurs de la responsabilité de l’école de former les élèves aux compétences nécessaires à la maîtrise des TIC. En renonçant à ce devoir, l’école risquerait de participer à accroître la fracture numérique de plus en plus présente entre ceux qui arrivent à l’école équipés d’ordinateurs portables et les autres pour qui l’école est le seul lieu où il est possible de côtoyer les nouvelles technologies de façon signifiante ".
Bref, je me demande quelles sont les limites des TIC et de leur intégration dans les milieux scolaires. Ceci pourrait probablement être le sujet d'un prochain débat.
Karsenti, Thierry (et al.). L'impact des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur la réussite éducative des garçons à risque de milieux défavorisés, Décembre 2005.